Figure 3.
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Potentiels d’action de cellules sinusales fournis par des enregistrements intracellulaires. On voit que le potentiel diastolique maximum mesure autour de - 60 mV. Lui fait suite une diminution progressive du voltage jusqu’à - 40 mV, valeur du potentiel seuil. Cette dépolarisation diastolique lente spontanée est le support de l’automatisme sinusal. Une fois le seuil atteint, une soudaine variation de potentiel de - 40 à + 20 mV a lieu. Le potentiel d’action ainsi produit contribue à propager le phénomène électrique. À la partie droite de la figure, sont montrés les effets de la libération d’acétylcholine (ACh) lors de la stimulation vagale. Les potentiels d’action en pointillé figurent ceux qui se seraient maintenus en l’absence d’action cholinergique. La libération d’acétylcholine entraîne des modifications figurées en trait gras. Le potentiel diastolique maximum devient plus électronégatif (hyperpolarisation). Surtout la dépolarisation diastolique spontanée est nettement ralentie. Le tout contribue à diminuer la fréquence de décharge des cellules sinusales.